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Les caprices d'Ennairam
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13 février 2007

Voir Limoges et mourir

 

Faute de porcelaine que l'on préfère acheter moins cher en Chine, on fabrique des films à Limoges. Non non Rêve d'été ne te fâche pas steuplé...
Arrivée trop tard pour "la vie des autres" qui affichait complet, je suis allée voir "les ambitieux".
 Matoo en a fait une critique avec laquelle je suis tellement en acord, que je me demande si je vais me fatiguer.
On évoque un  les "Illusions perdues" : un provicial monte à Paris dans l'espoir d'y faire une carrière littéraire ; on se moque gentiment de lui. Une éditrice fatiguée de son vieil amant, en quête d'un taxi et d'un peu de fantaisie l'attire dans son lit, à son corps presque défendant.
(On comprendra  par la suite qu'il s'agit chez elle d'un conflit oedipien non mis en place et non résolu ; un problème avec le père qui induit un problème avec les hommes, bref un peu de psychologie du café du commerce).
Le naïf,  arriviste, profite de ce qui se présente à lui. Il vole. Il aime. On a peur des retombées.

J'ai été intéressée par la vision du travail d'écriture, qui me parait plausible.  J'ai apprécié le jeu des acteurs, et je me suis laissée prendre à l'histoire,  cousue de fil blanc. Quant à la fin, si l'on n'a pas vu cinquante fois la même, c'est qu'on l'a vue cent fois. Le coup du train et du quai de gare c'est cliché et recliché.
Un spectacle agréable malgré tout si l'on n'a vraiment rien d'autre à voir.

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