avec ou sans consentement

Je laisse le soin aux spécialistes de juger quel est l'impact sur les salariés des nouvelles dispositions de licenciement par consentement mutuel. Je suis juste étonnée de cette transposition de termes évocateurs de la vie de couple. Surtout, j'admire la façon dont on enrobe le tout de chocolat sucré en l'appelant "modernisation" du droit du travail, terme répété moultes fois ces jours-ci dans ma radio favorite,  laissant entendre que c'est forcément mieux, forcément nécessaire (pour qui ?).

Comments

[leunamme]

Vous avez tout à fait raison, la comparaison avec la vie de couple est stupéfiante : que je sache, on n'est pas marié avec son patron, et si on partage du temps ensemble, ce n'est que rarement une question de sentiments.

[Didier Goux]

Le monde post-moderne ne peut aller QUE vers le mieux, vous le savez bien.

(Et si vous ne le savez pas, on vous le fera entrer dans le crâne à coups de matraque festive : vous verrez, ça fait même pas mal. Et c'est ça qui fout la trouille.)

[kloelle]

Ouvrent-elles droit aux Assédics ces nouvelles dispositions de libération consenties ?
On fragilise une fois de plus les sans diplômes, histoire de leur faire accepter sans heurts frontaux d'être la main d'oeuvre plus docile, plus travailleuse et moins payée dont "on" rêve.

[Giovinetta]

bien loquaces citations !
je relève quand même que si les notaires entérinent les divorces et les licenciements se font par consentement, on ne va plus savoir à quel sein se vouer...

pb de vocabulaire : être licencié serait démissionner alors ?

[eyra taquin]

consentir n'est pas toujours subir...il peut y avoir des retours inattendus...et bénéfiques.
Il vient toujours un jour où l'amour en louvette relève du périmé : ça mène aux poses...impossible de simuler quand acta est fabula.
"In girum imus nocte et consumimur igni"
PS marianne ceci ne te concerne pas merci de l'hospitalité...