selon Charlie
(de Nicole Garcia)
Tout le long, agacée par le zapping permanent d'une situation à l'autre, avec des personnages aux destins croisés, j'ai essayé de me dire que j'étais sans doute trop attachée à une structure narrative classique. Oui, mais à part ça, rien d'original, et pour moi tout sonne faux.
Hormis quelques saynètes, comme le passage où le maire, Bacri, raconte "Ulk" au malfrat semi-débile (Poolvoerde).Bacri fait toujours du Bacri, de façon excellente, et même quand il mange une tranche de jambon blanc, en jouant celui qui déguste un menu trois macarons, on y croit.
Pierre (Benoît Magimel), le rescapé de la banquise, est agréable à regarder, mais le personnage m'échappe. (Et puis, une veille de rentrée, je suis encore énervée de voir de quelle façon on traite les profs !)
Deux adultères qui seraient joyeux sans les empêcheurs de forniquer en rond, une équipe sportive, un chercheur éminent, paléontologue, un colloque. La voix on ou off de l'éminent paléontologue nous contant l'histoire de l'homme seul qui s'est éloigné de sa tribu : paria ? Banni ? Conquérant ?
Il n'est pas vraiment utile de vous éloigner de la-vôtre pour voir ce film.
Le noeud de l'histoire est la relation entre le petit prof (un prof est toujours petit vous avez remarqué ?) et le grand paléontologue (non rien de croustillant je vous avertis).