Il y a des jours
Le café du pt'it dej' était bon, heureusement.
En faisant le plein de ma datcha à sept heures du mat', je me suis mis du gas oil plein les mains, une fois sur deux la pompe est dégueulasse et je ne pense pas à avoir du sop ou des gants sur moi, le distributeur de papier est toujours vide. J'avais quelques lingettes dans la porte arrière, mais tout cela a laissé des remugles peu compatibles avec "very irresistible" de G.
Au lycée le technicien était plongé dans un puzzle de petites pièces sur le capot de la photocopieuse : momentanément inutilisable.
Mon super logiciel de math à la con s'est mis à bugger sans prévenir et m'a remplacé toutes les flèches de vecteurs de tous mes documents par des zeros, même topo pour tous les autres signes mathématiques, qui ont cédé leur place joyeusement à des lettres grecques incongrues, l'ensemble lR s'est fait la malle, les angles ont perdu leurs chapeaux, enfin c'est un capharnaüm incroyable. Je ne sais pas si je pourrai sauver quelque chose, je n'ai rien pu utiliser aujourd'hui.
Une classe difficile en fin de journée dans des préfabriqués où les élèves ont une fâcheuse tendance à se croire au bar de la plage (oui oui, aussi si le prof n'était pas lui-même un pilier de bar...à toujours siroter des cafés).
Il y a des jours où l'on regrette de ne pas être femme au foyer et tricoter tranquillement en attendant le retour de Chewi (terme emprunté à une blogueuse célèbre, qui je l'espère ne m'en voudra pas). Ou moine bouddhiste.