Méli mélo
A ceux qui n'ont pas d'enfants et qui fuient les conversations "biberons couches" je signale que quelques années plus tard viennent les conversations "études" tout aussi ennuyeuses. A croire que dès que l'on a des rejetons, on ne sait plus parler d'autre chose : je suis bien placée pour le savoir, étant mère de famille nombreuse.
Les plages de galets, c'est rudement (et durement) bien, surtout quand il y a du vent : les cailloux permettent de retenir la rabane, la serviette de bains, et la petite robe volage. Contrairement au sable, même par vent violent, les galets ne vous sautent pas à la figure.
Mais si comme moi on en glisse un (gros) involontairement dans son sac de plage en repartant, c'est beaucoup plus lourd.
Pendant ce temps les lacs et les mers sont empoisonnés par les rejets industriels, les glaciers fondent, l'humanité continue de courir à sa perte le plus vite possible. Aurons-nous vécu le temps d'un battement de cil de dinosaure ? Et on nous mijote la TVA sociale, la franchise médicale, les cadeaux fiscaux aux nantis avec l'approbation de plus pauvres qui espèrent retirer quelques miettes du gâteau.
Si si je suis d'excellente humeur ! Et sur les plages de sable aujourd'hui.
J'ai d'ailleurs pu constater que promener une vieille dame en fauteuil roulant m'attire le regard sympathique de toute une frange de population masculine prête à rendre service, rassurant non ?