9 novembre 2006
trajets quotidiens
La nuit commence à tomber lorsque je passe le portail.
Au feu, vert, traversent des grappes d'élèves. Dix-huit heures : je me laisse bercer par la chaude voix d'Alain Gerber "Le Jazz est un roman", et les sons langoureux des guitares.
Ciel bleu marine, orangé à l'horizon. Une chenille rouge de véhicules arrêtés. Patienter. Au loin, un gyrophare. Une moto a le guidon arraché à l'arrière de la dépanneuse.
Guitares et saxophone. Il fait noir maintenant.
Le flux de voitures est à nouveau interrompu au niveau d'un restaurant routier. Deux camions rouges et leurs lumières bleues. Des hommes nombreux, casqués et sanglés de lanières fluorescentes. Deux corps allongés sur le bas côté.
Dix-huit heures trente.
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