exploraseurs
L'expression n'est pas de moi, mais de Mattias Debureaux, dont je viens d'acheter le petit livre vert "De l'art d'ennuyer en racontant ses voyages".
Mes voyages ne sont que sauts de puce.
J'ai donc fait un saut au Louvre vendredi, dans l'intention d'agrémenter ma collection de fesses.
Charmée par les portraits romains du deuxième siècle après J.C., je n'ai pris aucune note.Je ne me souviens plus de quel portrait j'ai tiré le portrait, ni des nuances entre les divers styles romains et hellénisants. J'ai aussi failli être prise de panique claustrophobique dans les "arts de l'Islam", succession labyrinthique de petites pièces sans fenêtres.
Paris était plus que jamais japonisant. Ville la plus photographiée du monde. A vous donner envie de jeter votre appareil, ou de ne l'utiliser qu'avec parcimonie. Depuis l'avènement du numérique, tout être humain est rencontré muni d'un appendice preneur d'image.