bric en vrac et troc de trucs
Le vent d'autan n'a pas cessé, depuis hier soir. Si l'on ouvre une fenêtre, les portes claquent les tableaux tombent, les vitres se brisent. Il apporte aussi le blues, parfois, et laisse la pluie en partant.
J'aurais aimé pondre un billet sur les bienfaits de la colère, sur l'utilité ou non d'un blog (ce ne serait que le cinq cent trente-huit mille-et-unième de la blogosphère sur le sujet), et autres petites choses, mais non...
Je noterai juste que l'autre soir, C. et L. , s'interrogeant sur l'intérêt des blogs, phénomène un peu inconnu et incongru à leurs yeux, notaient que cela ne leur paraissait guère intéressant, et semblait fort narcissique. Dans ces cas-là, on cherche des arguments, Philoo et moi n'étions pas trop de deux à commenter le phénomène blogistique.
Cependant, ce terme narcissique, je le réfute : Narcisse ne regarde-t-il pas que son image ? Exhibitionniste me paraîtrait plus approprié.
Je m'en suis tirée par une pirouette en disant que pour moi c'était un vaste espace de communication.
Quelqu'un a dit aussi "il faut avoir une âme d'écrivain". Là je m'insurge (j'ai l'esprit de l'escalier, alors je ne me suis pas insurgée sur le moment). A mon avis, l'âme d'écrivain n'existe pas davantage que la bosse des math.
Sur les blogs on n'a pas besoin d'être écrivain pour écrire et avoir des chances d'être lu. C'est ce qui est intéressant, ces "non-écrivains" qui écrivent.
Euh, je vais me coucher, en demandant au vent de ne pas trop secouer mes volets cette nuit, j'aimerais dormir, je me lève très tôt demain !
Ah oui : Ingres a réalisé une dizaine de petits portraits au crayon de sa femme Madeleine qui je crois était couturière ou modiste.