imagi-nez-en-l'air

La créativité, pour s'épanouir a besoin d'un assemblage subtil de contrainte et de liberté.

On ne crée pas à partir de rien, et j'aime bien cette image de Pascale Ben du Roy Hart théâtre, pendant le tout premier stage de théâtre que j'ai fait il y a quelques années, de la vieille chaussette qui peut encore servir, et dont on doit trouver tous les usages possibles.

Mélange de contrainte et de liberté, c'est ce que nous propose Kozlika dans le jeu du sablier :

Les contraintes :

• construire une note personnelle, à partir d'une accroche, petit texte de départ, puisé dans un billet de blogueur,
•  écrire le texte entre 23h, heure de publication de l'accroche, et 10h

Pour le reste, entière liberté.

La totalité des textes validés sera publiée sur un blog à part.

Mardi, je lis l'accroche : C'est l'histoire d'un ténor qui veut le fauteuil d'une basse... et qui a trouvé l'arme fatale: la sixte majeure !

Intéressant, mais mes neurones restent muets. Un ténor et une basse je sais ce que c'est, il m'est même arrivé de pratiquer le chant choral, la sixte aussi, à peu près, majeure, déjà mes connaissances musicales sont en panne, je suis incapable d'en donner un exemple, quoique en réfléchissant un peu. Je me plonge dans mon Larousse de la musique, où je découvre l'existence de la sixte napolitaine.

Je m'objecte à moi-même que pour un texte d'invention, même écrit à partir d'un thème musical, nul n'est besoin de connaissances en ce domaine, puisqu'on a le droit de tout inventer justement! Je prétexte un lever à 6h le lendemain pour filer au lit, si une idée m'illumine pendant la nuit, je pourrai toujours la jeter sur le papier.

Que nenni : aucune idée n'a surgi. Le lendemain je me précipite sur le blog de Pascal, qui, on n'en attendait pas moins de lui a écrit un texte très amusant. Le lendemain, thème plus simple, mais ma boîte à idées refuse obstinément de s'ouvrir.

Et pendant que je vous narre cette piteuse expérience, je n'ai même pas la première idée pour finir cette note !