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Les caprices d'Ennairam
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23 mars 2005

L'ivre

 

Il y a deux jours en promenade
Ce soir vous regarder Toi-même
Les oeillets sur la table ont succédé
aux pivoines qui nous séparent L'avenue
aux bancs de grès Cette maison dans
la feuillée où profondément respi-
rer Une chapelle au silence aban-
donnée et au lierre La nuit sans mot
dire Un geste Incessants nous.

(Sérénité.) Jude Stephan

 

Ce soir, je vais à la Préface, dans l'intention d'acheter un recueil de Jude Stephan, que m'avait conseillé Inlimine. Je l'ouvre dans la librairie, c'est " A la vieille Parque" et je tombe juste sur le poème ci-dessus...

A côté du S, le T, je prends "accent graves accent aigu " de Tardieu, plus trois autres livres. Le vendeur, gentiment, m'offre une affiche donnée par Gallimard à l'occasion du printemps des poètes. Grâce à ma carte de fidélité (je me suis toujours demandé s'il existait des cartes d'infidélité ) j'obtiens 7€ de réduc, ça me donne l'impression d'un cadeau. C'est  Noël ! -trois jours avant Pâques-.

Je commande "Histoire de la lecture" d'Alberto Manguel,  lu il y a 10 ans, que j'ai prêté, je ne sais plus à qui et jamais retrouvé. Il comptait le nombre de livres maximum que l'on peut lire en une vie, racontait le passage de la lecture à haute voix à la lecture silencieuse, le passage du codex (rouleau, qu'il fallait donc dérouler) au livre relié, etc. Il comparait d'ailleurs l'écran du P C  à un retour du codex : obligation de dérouler...Mais je ne me rappelle pas s'il soulignait le lien hypertexte...Bref, faudrait que je le parcoure à nouveau. Du même auteur "Dans la forêt du miroir"...

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Commentaires
G
Etonnant poème, un des plus étonnants que j'ai lu... Je ne peux pas dire que j'adore car il évoque des images que j'ai du mal à décrypter à ressentir ensemble, il gagne en tout cas à être lu en une traite...
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