Chronique minuscule
Les choses ne se passent pas souvent comme prévu.
En buvant un petit-crème au "VI nations" ce matin, je lisais un vieux numéro du Point consacré à la ville d'Albi et à l'avenir politique de "Domi". Le dossier agréable à lire, élogieux, faisait référence au pilpoul, pratiqué pendant les repas dans son enfance et sa jeunesse. Chaque jour la liste s'allonge de ce que nous ne connaissons pas, j'ai donc appris que le pilpoul (à ne pas confondre avec le Picpoul, ça je connais) était une méthode de raisonnement aiguisé pratiquée avec l'étude du Talmud, permettant d'apprendre à prouver une chose et son contraire. Ce mot étant dérivé de pilpel "poivre" je trouve passionnant de savoir qu'à l'heure du repas certaines familles pratiquent le poivre quand d'autres se contentent de "passe-moi le sel !".
Sur l'actualité, on lira avec intérêt le billet de maître Eolas, (je pense que mes rares lecteurs le lisent déjà).
J'ai aujourd'hui acheté les premiers abricots, rouges du Roussillon délicieux. Je fais toujours un voeu avec le premier abricot, tout comme avec la première tomate ou les étoiles filantes. Mes voeux ne se réalisent jamais ou alors je les ai oubliés.
A propos d'étoiles filantes, je me promène sur le chemin tout près de chez moi, la nuit, et j'admire les lucioles, je crois n'en avoir jamais vu autant de toute ma vie.
Ce soir j'ai aussi acheté des tomates cerises. Les "bio" venaient d'Espagne, tout comme les oignons "bio" venaient d'Argentine, j'ai donc opté pour un autre paquet, tricolore, qui annonçait "Ces tomates ont été cultivées avec amour" ; avec amour et pesticides ? J'en ai ri avec la caissière qui m'a demandé à la fin si j'avais la carte de fidélité.
Non, je ne suis pas fidèle !
Allez, dans les jours qui viennent je vous poste une photo des tomates de mon jardin.