blogueuse-joueuse-appelez-moi ...

Numéro 26

A mon entrée en sixième, on m'a fait couper les cheveux très courts, pour que l'internat me soit plus facile ...

Le bon côté de la chose, c'est que l'on pouvait me prendre pour un garçon. De temps à autre je raccourcissais le tout moi-même aux ciseaux, et je me rappelle avoir été appelée Jeanne d'Arc à  l'occasion d'une coupe un peu radicale.

Passionnant isn't it ?

Comments

[giovinetta]

l'aura de ce père que je voyais si peu était telle qu'il n'était pas question qu'on touchât à un cheveu de ses filles (3) et je passais, avec mon noeud à coque bien repassé dans la demi-queue, pour la fille de ma nourrice bretonne. Je les ai coupés pour la première fois : adieu les boucles dorées, les racines avaient viré au châtains.
Mon père n'a plus voulu me rearder pendant des jours, d'autant que ma belle-mère m'avait fait troquer les lunettes 'sécurité sociale' pour de modernes montures argentées et octogonales.
Ah, ces pères qui veulent nous garder petites.... intouchables peut-être aussi (vu le gabarit déménageuse)

[marylo, rêveuse]

Lorsque j'étais petite (il y a un paquet d'années :o)) ), ma maman nous faisait couper les cheveux très courts (question de facilité, je suppose : nous étions cinq filles et les séances démêlage des cheveux longs du matin étaient épiques pour certaines d'entre nous). Cela ne m'a jamais dérangé et même parfois m'a servi: une année sur une place espagnole, nous faisions la queue avec une de mes "grandes" soeurs pour aller aux toilettes, lorsqu'une dame derrière nous nous a indiqué que les toilettes pour les garçons (résolument vides) étaient à côté. Nous ne l'avons pas fait répéter, ravies que nous étions :o)))

Ceci dit, mon surnom était le garçon manqué !!!

Bizzz
Marylo