L'occis mord (mort ?)
J'ai plus de facilité pour le calembour que pour l'oxymore.
Il demande un brin de vivacité d'esprit pour fouiller dans les tiroirs à vocabulaire, tiroirs à boutons de la mercière, casiers à carreaux du céramiste, casses du typographe, et trouver des mots qui pourront se mettre à la place d'un autre. L'oxymore me semble plus exigeant .
Filou m'a demandé de me décrire en cinq oxymores, je grappille, d'abord, au hasard, ceux qui me viennent à l'esprit, et en particulier celui qui s'affiche dans les rues de Toulouse en ce moment :
Où mèneront les assises de la mobilité ?
L'une de mes librairies préférées : Ombres blanches, comme un soleil obscur
La tendre violence des transports amoureux.
"Dilettante professionnel" ai-je lu dans un profil flickr.
En trouverai-je cinq ?
Méticuleusement désordonnée, je suis une professionnelle du dilettantisme (moi aussi ...). Je cultive gaiment la mélancolie, et j'ai souvent l'ivresse triste. Prof de math, je ne sais pas compter (ça compte comme oxymore ?) et je peux être d'un immobilisme bouillonnnant. (Tiens ça fait six).