De l'amour de l'art ou du cochon *
Emma saigne ses porcs avec douceur et une lame bien affûtée.
Max atteint d'un cancer du pancréas vole une Jaguar et atterrit dans sa basse-cour.
Je vous laisse imaginer la suite.
C'est un film allemand. J'ai été très contente de comprendre à peu près tous les dialogues. (Bist du krank ?).
Quelque passages assez sensuels. On respire l'odeur de la soue tout le long. On peut admirer les sous-vêtements genre petit bateau de la jeune femme et ses jolies épaules, ainsi que le caleçon à carreaux du monsieur. J'avoue que je verrais le même se poser sur mon balcon, prêt à transformer d'un coup de baguette magique mon appartement désordonné en catalogue Ik**, je ne ferais pas la fine gueule (pour un temps).
Emma non plus, ravie de ce cadeau du ciel.
J'ai souri, je me demande tout de même si le film vaut le déplacement, en tout cas il fait fi des invraisemblances : égorger un cochon sous un arbre sans même récupérer le sang pour en faire du boudin ! (Et j'en passe).
*Ce titre est délibérément emprunté à HFT qui berça mes années estudiantines.
PS : parmi les petites perles du spectacle, une pétrolette à roue voilée orgasmatique et "ce n'est pas la mort qui fait mal, mais la peur de la mort".