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Les caprices d'Ennairam
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15 mai 2007

en passant

Je suis donc revenue entière de mon périple au bord du canal du midi. Le deuxième jour m'a fait entrevoir la notion de deuxième souffle : il a fallu attendre le début de l'après-midi pour que me quitte enfin l'impression de demander à mes quadriceps et aux autres muscles de mes jambes un effort impossible .

Nous avons parcouru quatre-vingts kilomètres entre Catelnaudary et Homps, ce jour-là, sur des chemins boueux et caillouteux (de Toulouse à Castelnaudary on bénéficie d'une véritable autoroute goudronnée) avec des côtes à chaque pont et à chaque écluse. Les vingt et une vitesses de mon vélo n'étaient pas de trop, malgré la platitude de l'ensemble. (sachant que sur vingt et une on n'en utilise que dix-huit ou même quinze, de manière à conserver une position correcte de la chaîne).

En fin de journée j'éprouvais la même sensation qu'après mille deux cents mètres de dénivelé ou un accouchement.(Oui parce que je répète, je  n'avais aucun entraînement).
Ce soir là nous avons dîné dans un agréable restau où j'ai dégusté un carré d'agneau accompagné d'un vin local, et où le serveur a pris un air horrifié mais poli en apprenant que j'étais prof de maths.

Le troisième jour : disparues les douleurs interfessières et autres courbatures, j'aurais pu rouler une semaine.
Sur les vingt derniers kilomètres le vent arrière nous dispensait de pédaler.

A l'arrivée et le lendemain matin, expérience inoubliable : le bain de mer face au Canigou enneigé.

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Commentaires
S
Surement un vrai régal tout ça !
L
Rien de plus agréable que la sensation de s'être dépassée...
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