téléphone rose
Rose, le téléphone de Cayel sonne sans arrêt et nous incommode souvent. En plein repas familial et dominical, elle finit par répondre en quittant la table et donne les tarifs depuis la cuisine "La pipe 50€, la totale 100€".
Elle habite seule un petit appartement, et retrouve ses copines et collègues chez Gloria la coiffeuse, où elles causent boutique. La vie est dure, et elles doivent subir la concurrence d'immigrées sans papiers, bien roulées.
Cayel économise pour se faire refaire les seins : elle bosserait mieux s'ils étaient plus gros.
Elle rencontre Zulema, une des immmigrées, et se rend compte que l'autre, si on fait l'effort de le connaître n'est pas un être hostile.
De jolis passages sur la nostalgie : "Comment être nostalgique d'un bonheur que l'on n'a jamais connu ?"
L'amitié se noue. Elles veulent croire à l'amour, mais il se mélange trop au boulot, elles sont trop pressées, et les hommes désastreux.
"L'amour pour moi, c'est pas les poèmes, les fleurs et les grandes déclarations, non, c'est qu'on m'attende à la sortie du travail" (Tiens c'est quoi l'amour pour vous dans le même ordre d'idée ? Je me demande).
L'informaticien maladroit fait-il volontairement un coup foireux à sa dulcinée ? Et le bénévole charitatif est-il sincère ? On se demande si le méchant ne l'est pas moins que ces deux-là ... Zuleman se venge-t-elle à sa façon de ce dernier ?
"Tu existes si quelqu'un quelque part pense à toi, pas le contraire"