Le temps qui reste
On sait en allant voir ce film que cela peut être mélo. On apporte ses mouchoirs. Comme j'étais sensibilisée sur le sujet, j'avais aussi fait une provision de larmes.
Il m'a plu ce film.
On y voit une chambre photographique Mamiya, un ixus canon, celui que je regrette de ne pas avoir acheté, et me semble-t-il (mais il y a déjà plus d'une semaine que je l'ai vu, et mon cerveau joue la passoire) un reflex Nikon, je ne me rappelle plus lequel.
Donc, Romain notre héros, photographie, et ça me plait. Il a une soeur, des parents et un petit ami plus jeune.
Il apprend qu'il va mourir, et il essaie de se débrouiller avec ça. Je vous assure que la partie la plus "invraisemblable" du film est, à mon goût, très réussie, une belle histoire d'amour, peu ordinaire, avec des gens ordinaires justement.
Il a aussi un sale caractère le garçon, et je trouve ça très vrai et sympathique.
La fin est un peu métaphorique. Et tout le long du film, le personnage dialogue avec son enfant intérieur.
J'ai bien aimé, mais n'est-ce pas encore mon côté fleur bleue ?