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Les caprices d'Ennairam
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22 septembre 2005

Va vis et deviens

de Radhu Mihaileanu, film israelien

Générique de fin : j'esssuie les larmes sur mes joues, et m'aperçois que la personne assise à ma gauche en fait autant. A la faveur de l'obscurité, j'ai pleuré pendant toute la séance.
Dans les années 80, les services secrets israéliens, ont organisé le déplacement des juifs éthiopiens, descendants du roi Salomon, et de la reine de Saba, en Israël. Ces derniers ont fui leur pays vers le Soudan, où ils attendaient dans des camps le camion et l'avion qui les emmèneraient vers la terre promise. Beaucoup sont morts, assassinés, ou de faim, de soif, d'épuisement, de maladie.

Schlomo n'est pas Juif. Sa mère, veuve, a fui avec ses enfants dans l'espoir fou de leur éviter la misère et la mort.
Elle parvient à le faire partir avec une femme juive, qui vient de perdre un enfant du même âge.
Les transferts par avion se font de nuit. Violente arrivée en Israël  : tous sont passés sous la douche, et assistent à l'incendie de leurs vêtements et de la plupart de leurs effets personnels, pour raison d'hygiène (cette scène rappelle "Terre Promise").L'enfant est pris de terreur incontrôlée en voyant l'eau s'échapper par le trou d'évacuation, on comprendra plus tard pourquoi.
Puis, les services d'immigrations,à qui l'on doit prouver son appartenance à la religion.

Noirs, les juifs éthiopiens rencontrent le racisme, la méfiance,et plus tard, des procès les accusant d'avoir profité d'Israël pour fuir la famine.

Ce film est un conte, avec  parcours initiatique et happy end.

Pas d'intérêt esthétique, hormis quelques images des camps, des scènes qui paraissent parfois maladroites. Est-ce parcequ'il y a des passages en Français dans la VO, qui sonnent bizarrement ?

Mais malgré tout, à voir, pour méditer sur la condition humaine.


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