Salles obscures
Je suis arrivée trop tard pour "Nordeste", film argentin, donc j'ai fini par aller voir "Les poupées russes".
J'ai rarement trouvé un film aussi ennuyeux et insipide.
La voix off pallie le manque d'imagination de l'auteur, Romain Duris n'a que deux expressions, à peu près comme Tom Cruise, mais en plus môche. Le héros collectionne des filles les unes à la suite des autres, comme des tablettes de chocolat, pour savoir laquelle il préfère, nous livre ses angoisses métaphysiques parcequ'il a bientôt trente ans. Ah et aussi une belle tirade coléreuse genre soap opera sur l'amour.
Supême originalité de mise en scène, il écrit son histoire sur un portable, dans les chiottes d'un train roulant vers l'Angleterre. Il dit le texte en même temps, d'où la voix off!
Les artifices consistant à accélérer l'image ou à superposer plusieurs images comme quand il est coincé aux téléphones entre son amie et sa mère, que l'on voit donc toutes les deux, sont cousus de fil blanc, les plans imaginés, puis les retours en arrière, ça évoque un très bon film, mais ce n'est pas ça du tout.La photo est laide la plupart du temps, hormis lors de la fête de mariage sur le bateau à Saint Pétersbourg, ces quelques images, avec la dispute des parents sont acceptables dans ce film.
Les lapalissades et les clichés défilent tout le long.
Je n'y crois pas une seconde.
Mon cinéma favori, Utopia à Tournefeuille. La photo est prise depuis le coin cheminée. Au fond, on aperçoit le bar, "Pace Salute".
Pour des commentaires plus complets, allez voir "mouton rebelle"